T'es Lacan ?
Il paraît que je suis "lacanienne" (tous les lacaniens et toutes les lacaniennes, vont danser vont chanter sur le violon, sont Américains et elles sont Américaines la faute à qui donc ? la faute à Napoléon)... Allons, allons, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, ça n'a aucun rapport avec une lointaine appartenance éthnique (et te nique ?), pas plus qu'il ne s'agit, Messieurs, d'une nouvelle variété dans la sexualité féminine (il n'y a donc pas les clitoridiennes, les vaginales et les lacaniennes... amis de la poésie, bonjour !). Mais d'où me vient cette drôle d'idée ? Eh bien figurez-vous, que l'autre jour au boulot, après l'un de mes jeux de mots, le type auquel je m'adressais (docteur en psychiatrie, euh si si c'était au boulot, est-ce que ma faute si je travaille avec des gens pareils !) me dit : "amusant et en plus vous êtes Lacanienne" et moi de lui répondre "oui, d'obédience mais pas de naissance, j'y travaille tous les jours !!" (alors qu'au fond je pensais : "dis donc gros cochon tu serais pas en train de te faire des idées libidineuses ???") et puis après un moment je me reprends "euh, mais en quoi suis-je donc lacanienne ?" (argh, vous auriez vu son sourire concupiscent, je me suis dit que j'aurais mieux fait de la garder pour moi cette putain de question !!) comme le brave homme n'a pas eu le temps de m'expliquer je me suis penchée dessus... (sur la question pas sur l'homme, bande de cochons !)
Bon alors ça, c'est dit, passons donc à l'explication :
Pour votre Culture (ça rime avec voiture, mais ça n'est pas un véhicule sexuel), le père Lacan était docteur en médecine et plus exactement en psychiatrie plutôt spécialisé dans la paranoïa (argh, je vous vois déjà faire des yeux ronds et vous dire que je suis folle... comment ça je suis paranoïaque ??!! moi ?!! Mais comment osez-vous ! alors que je vous entends penser, je sais ce que je dis et je dis que je vous entends même quand vous ne dites rien !!)...
Bref, ce brave et cher Lacan prétendait que le langage dresse un mur (mure à mon oreille) des lamentations mais surtout d'incompréhension entre moi et l'autre mais aussi entre moi et moi (oup là je pense que j'ai déjà perdu quelques lecteurs en route, merde : reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison !!)... mais surtout qu'aucun jeu de mots n'est vraiment innocent. Et comme apparemment, j'en fais beaucoup (des jeux de mots, méchantes langues!! et je ne suis pas paranoïaque je persiste et signe - le père Ciste est signe de parfum capiteux !!!), il semble que je sois dans ma façon d'appréhender le langage un peu atteinte de polysémie (merci papa !)... Je lis à voix haute (alors qu'elle est plutôt grave, ma voix...) et du coup l'homophonie me vient aisément dés que je ferme les yeux (pour lire, c'est embêtant).
Bon ça n'a pas grand intérêt, je veux bien l'admettre... mais du coup, je me demande : "et toi t'es là quand ???"
Merci de me répondre Sincérement (et sans Mammographie, merci) !
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