Transport de joie et joie des transports...
Rah, là, là, les congés... merveilles des merveilles... Pourquoi n'ai-je pas pris option rentière quand j'ai vu le jour ? hein, pourquoi ?? Y a moyen de rattraper le coup ??? y a quelqu'un qui a une solution ? Pffffff !!
En attendant, laissez-moi vous faire partager mes transports amoureux aériens. Si je jouis (jamais en public, ok?!) d'une nature aimable, amicale voire attentive (si, si, attentive !!) il m'arrive, cependant, de m'agacer quand je suis compressée (surtout à Paris) comme un citron (ah! l'amer à boire...) par des étrangers... comprenez " je suis un tout petit peu légèrement agoraphobe" : alors, moi, les joies des charters... j'atteins rarement le 7e ciel au prix d'un billet d'avion...
Mais, pas de doute, si on aime la foule, c'est mieux que la fréquentation d'un grand magasin un samedi de soldes, mieux qu'une plage du sud au mois d'août, qu'un gangband(ça c'est un truc spécial parigots) enfin presque plus jouïssif qu'un métro parisien aux heures de pointe !! Bref, que des trucs où vous ne me verrez jamais !
Vous voyez bien ce que je veux dire : cette foule qui vous donne l'impression d'être entré dans la peau d'une poule de batterie, un lapin dans un élevage intensif...
D'abord ces traîtres qui vous fourrent, par derrière, leur chariot violemment dans les chevilles à l'enregistrement pour être certains que personne ne viendra s'immiscer entre vous et eux...
Puis ces fourbes qui vous pétrissent par devant les pieds à l'embarquement pour s'introduire dans la queue à l'appel de leur numéro de siège...
Et puis enfin ces sournois qui vous bourrent de coups de sac en tentant de glisser leurs affaires dans le coffre au-dessus de votre tête,
et finalement le Judas sans âge qui vous agite son popotin sous le tarin pendant que vous priez pour qu'il ne lâche pas un pet de joie avant de s'enfoncer dans le siège à votre droite en vous broyant l'avant bras pour vous faire comprendre que l'accoudoir est dorénavant à lui ! un peu plus et il pissait dessus pour bien marquer son territoire, le rustre !
Rah les joies des longs courriers, des vols internationaux... Rien de tel pour s'envoyer en l'air !!