Une vraie tête de vainqueur !
Lâchement abandonnée à mon sort (descendant du hareng) par mes 2 acolytes, me voilà confrontée au "comment meubler ces longues soirées d'été " en leur absence ?... et croyez-moi, elles sont plus longues en été qu'en hiver !!
Mon cerveau malade s'est donc fixé comme objectif d'améliorer ma pratique du japonais de base pour rattraper mes camarades "geishas" bilingues en photo ! Oui, mais, Argh !!! j'ai pas d'appareil... Qu'à cela ne tienne, un "Ykuza" charitable (je viens de créer un oxymoron, là, non ?) m'a fourni l'engin... Je crains le pire au moment du contrat...
Me voilà donc, attirail en main, prête à mitrailler le premier qui bouge... oui mais : d'une, ici, il n'y a plus que moi, et de 2, déjà que je sais pas tirer (excusez, l'armée s'est faite sans moi !) mais s'il faut en plus que je me vise... ça va finir en Harakiri, cette histoire !
Bon, ça, c'est fait : le japonais, je maîtrise... euh.. ok, quelques mots seulement... et heureusement, j'avais pas la notice sous la main parce que là vous vous battriez avec les idées-au-gramme... (Facile ? oui, je sais, merci !)
Reste, le numérique : et là, à part la fonction poubelle, où j'excelle, les autres fonctions me laissent perplexe... Définition de l'image, luminosité, plan, cadrage, utilisation du trépied, du retardateur... c'est le parcours du Kamikazzzzzzzzzze : je m'écrase lamentablement contre les murs et sur le sol en courant de l'appareil jusqu'au fond de la pièce pour être sur le cliché au moment où il se déclenche !!
Résultat ?
nombre de vues shootées... hum : 90...,
présence sur le cliché... humfff : 45...,
taux de satisfaction : proche de zéro...
Il me reste maintenant : 7 photos sur la carte mémoire, 2 valises sous les yeux, un peu moins de 24 heures pour accomplir ma mission...
Atteindre le bilinguisme en Blonde est plus simple que le basique en photo !
Pas grave, je n'ai pas dit mon dernier haïku ! bin oui, quoi, c'est un presque poème d'été en 3 ver(re)s (il va falloir que je me saoule pour les prendre, ces photos, au moins j'aurai une excuse si je les plante !) et 17 syllabes (: "Mercredi, putain, je me suis encore pris les pieds dans le tapis !" ça fait 17 syllabes !)...
Conclusion : c'est pas gagné !